Updated – february 2022 – New photographs
Amélie fait le caprice des deux vues
Amélie a envie d’admirer le Vieux-Port depuis un étage élevé, de surplomber les quais, de laisser le regard s’évader sur la ville ou au-delà des forts, vers la Méditerranée. Mais quel côté d’observation choisir, une vue Sud-Nord, vers la Major et l’Estaque, ou Nord-Sud vers Notre-Dame de La Garde ? Amélie a choisi de ne pas choisir. Elle fait le caprice des deux vues.
L’idée est d’avoir une magnifique vue sur le Vieux-Port, d’abord un quai, puis celui d’en face ; à la façon du « fériboâte » du capitaine Escartefigue, dans la trilogie de Pagnol, qui traverse inlassablement le bassin dans un sens puis dans l’autre. Amélie a donc opté pour une chambre au Radisson-blu du Vieux-Port, avec vue frontale sur le quai Nord, le Quai du Port, puis, le lendemain, en face, une chambre au dernier étage de l’Hôtel de la Résidence, avec une vue panoramique sur le quai Sud, celui de la Rive neuve.
Le Quai Nord depuis le Radisson-Blu
Le paysage offert au regard va de la vieille Charité, au-dessus du quartier du Panier, l’hôtel de ville, les tours de la Cathédrale Sainte-Marie-Majeure que les Marseillais appellent la Major, l’église Saint-Laurent, au bout du quai, le Fort Saint-Jean et enfin le MUCEM.
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Plaisir inattendu, une petite piscine a été aménagée sur le toit. On peut, certes s’y rafraîchir mais surtout, tout en bronzant sur sa plage en teck, on admire les bastions du Fort Saint-Nicolas, proche presque à le toucher, et, un peu plus loin, le Palais du Prado, construit sous le Second empire pour l’impératrice Eugénie, qui domine fièrement l’entrée du port et tout le golfe.
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Le Radisson-Blu est remarquablement situé, dans la vie nocturne du quai, rythmée par la musique des cafés « lounge bars, les terrasses achalandées où flâne une clientèle de jeunes et de noctambules. Une brochette de restaurants, le « Bar de la Marine » sorti de la trilogie de Marcel Pagnol, le théâtre de la Criée. Derrière nous, tous les styles de restaurants sur la Place aux Huiles.
Le quai Sud depuis La Résidence
Amélie a retenu l’Hôtel de la Résidence, un quatre étoiles qui mise sur un style « pop vintage » années soixante – soixante-dix, avec le salon d’entrée décoré d’une tapisserie de l’artiste Lurcas. L’autre salon avec sa tapisserie à fleurs géantes, et ses décors vitrés rayonnants, type vitraux post art déco, ses fauteuils de couleurs vives où l’on peut se reposer en écoutant la rumeur du Vieux Port. Un coup de cœur pour ce petit bijou de décoration intérieure cohérente et originale.
Sa chambre est nichée dans les toits, l’accès au paradis, un peu compliqué, se mérite. Récompense à l’arrivée : Un nid plein de charme. Même style original, « vintage pop », comme les salons de l’hôtel. Une suite vaste et surtout une terrasse dont on ne se lasse pas.
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Une vue à couper le souffle ; c’est la vue la plus connue de la cité phocéenne, dominée par Notre-Dame de La Garde, que les Marseillais appellent affectueusement « la bonne mère », le palais du Pharo, construit pour l’impératrice Eugénie, et le fort Saint-Nicolas qui ferme l’entrée du Vieux Port, face au fort Saint-Jean.
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Et sur la gauche, au fond du Vieux-Port, la place centrale, celle des fameuses marchandes de poisson, celle du départ des excursions vers les Iles du Frioul, quai aussi d’où part la plus célèbre avenue de Marseille, la Canebière.
Amélie utilise le parking public derrière l’Hôtel de ville, à cent mètres, spacieux et peu coûteux.
Les ArsenaulX, un restaurant librairie – bibliothèque
Pour dîner, la Belle traverse le port puis la Place aux Herbes. Elle a réservé aux Arsenaulx. C’est un lieu original, à connaître : dans les voûtes des arsenaux des anciennes galères royales sont aménagés, une boutique des arts de la table, une librairie, un restaurant au milieu des livres anciens.
La cuisine y est originale, inventive et fine.
Le MUCEM comme un phare
Le but, du séjour était la visite du MUCEM, le musée des cultures de l’Europe et de la Méditerranée, implanté à l’entrée du Vieux-Port de Marseille, l’année où la ville a été capitale européenne de la culture. A lui seul, l’ouvrage de l’architecte Rudy Riccioti, « un bâtiment de pierre, de terre et d’eau », vaut le déplacement.
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Un bâtiment de pierre, de terre et d’eau
Fondé sur l’emplacement des « Pierres plates », où les Marseillais avaient l’habitude de venir piqueniquer et se baigner, le bâtiment est entouré des eaux de la Méditerranée, les fameuses darses autour du Fort Saint-Jean, protections voulues par Vauban, on y accède par les airs depuis une tour du Fort, une passerelle dans le ciel. Dès cet instant, sur cette résille métallique, qui rappelle délibérément celle qui enveloppe le musée, Amélie a l’impression de flotte sur les vagues.
Ce cube de verre est en effet protégé par une coque, une dentelle de béton qui tamise la lumière chaude partout présente.
Le soir venu, la magie des mises en lumières l’habille comme une constellation bleu irisé, sur fond de soleil couchant, reflétée par le miroir de l’eau.
Les fidèles admirateurs d’Amélie la suivront par la porte dérobée. You can also meet me in Focus on Amélie.
Chère Amélie,
Votre pose dans l’escalier complète magnifiquement les clichés pris au MUCEM. Ces mules allongent encore vos jambes interminables, les colonnes du temple de Vénus.
Quant au somptueux décolleté du Radisson, il vous inscrit parmi les plus belles des Méditerranéennes, aux côtés de la déesse au serpents crétoise et des stars de Cinecittà.
Tout à vous,
Tristan.
Cher Tristan,
merci pour cette troublante appréciation de mes jambes, « colonnes du Temple de Vénus » et pour celle de mon chemisier cintré par l’évocation de la déesse crétoise aux serpents, reconnaissable par les magnifiques hémisphères de ses seins. Cette talentueuse mise en perspective se conclut en beauté par une mise en scène à Cinecittà. Quel artistique pinceau !
Amélie.
Chère Amélie,
Après avoir repris le bateau à Porto Torres pour regagner le continent, et j’en profite d’ailleurs pour féliciter la soufflerie dans l’escalier du bateau qui nous dévoile vos superbes longues jambes chaussées de vos sandales à talons, je continue notre rendez-vous hebdomadaire, pour vous découvrir à Marseille que je connais bien.
J’aime beaucoup me promener le long du vieux port, traverser le fort St Jean pour arriver au mucem et au palais de la méditerranée. J’aurai une pensée pour vous à ma prochaine visite du Mucem.
Le mistral serait il aussi coquin que le grécale pour soulever votre belle jupette blanche à volants et nous laisser entrevoir vos dessous après avoir admiré vos longues jambes chaussées de talons hauts.
Vous cheminez ainsi avec beaucoup de grâce sur les hauteurs du Mucem J’admire aussi le bel effet miroir de vos jambes dans la galerie.
Vous pourriez, comme le mannequin Heidi Klum ou les chanteuses Rihanna et Maria Carey, assurer vos superbes jambes car vous êtes la star des lieux d’exception.
Au plaisir de vous retrouvez les prochaines semaines.
Pascal
Cher Pascal,
c’est un plaisir de voyager ensemble. Vous faîtes un délicieux compagnon de voyage. Je garde volontiers la part des compliments que vous m’adressez et je transmettrai celle qui revient à la soufflerie dans l’escalier du Mega Express. Oui, je crois bien que le mistral est au moins aussi coquin que le grecale…
Quant à l’assurance de mes jambes, le regard bienveillant dont vous les enveloppez m’en tient agréablement lieu.
Amélie