Bologne n’a pas la renommée architecturale de Venise, Florence ou Rome. Et pourtant, son cœur historique offre un spectacle intense. Pour vous en convaincre, suivez Amélie sous les galeries en arcades, « i portici », qui, le long des voies, parcourent toute la cité formant un réseau de dizaines de kilomètres. Ralliez-vous à la robe blanche, parfois transparente en contrejour, de la sexy french lady.
La robe d’Amélie, les arcades et les sortilèges du contrejour
Il fait particulièrement chaud pendant ce séjour d’Amélie à Bologne. La mode féminine est aux robes blanches transparentes, sur de sages sous-vêtements blancs opaques. On en croise d’ailleurs pas mal dans Bologne, notamment sur la Piazza Maggiore et sous les arcades. Troublante mode tout de même… Amélie a revêtu une robe blanche la plus fraiche possible, faite de deux couches très aérées. Celle contre sa peau, un voile de coton blanc extrêmement fin, se sent à peine. Sur le devant, des épaules aux genoux, ce coton est doublé d’un voile de tulle, brodé de motifs floraux blancs. Au-dessous des genoux, le voile forme deux volants sur le bas de la robe. Dans le dos, des épaules jusqu’au bas des cuisses, le voile est doublé d’une sorte de filet blanc à mailles carrées. Au-dessous du pli du genou, ce sont les mêmes volants que devant. En plein soleil et en ombre douce, la robe est à peine translucide.
En revanche, en contrejour, sa transparence dévoile la silhouette de la belle et les sages sous-vêtements blancs opaques qu’elle a prudemment choisis. Amélie ne fait pas de provocation mais, lorsqu’elle se rend compte, sur les images, de la transparence en contrejour, la sexy french lady s’assume. Qu’en dites-vous ?
« I famosi Portici di Bologna » – Les célèbres arcades de Bologne
Dès qu’elle sort du Grand Hôtel Majestic già Baglioni, Amélie est sous « Il portico », la galerie en colonnades, de la Via dell’Independenza.
Amélie ne pouvait pas ne pas remarquer les arcades de la ville, portiques ou « portici » en italien, typiques d’une ville où l’on veut se protéger tant de la pluie, de la neige, que du soleil. Il y en aurait 53 km. Le Portique San Luca, avec ses 3,5 kilomètres et ses 666 arcades serait le plus long du monde.
Amélie admire la variété quasi infinie des colonnes, à section carrée ou cylindrique, lisse ou cannelée, la variété des matériaux, briques, marbres de tous coloris, et bien sûr la variété des chapiteaux, doriques, ioniques, corinthiens ou simples clefs de voûtes décorées parfois de blasons. Les premiers portiques dateraient du Xe siècle.
Leur développement est lié à celui de l’Université de Bologne, en effet, l’arrivée massive d’étudiants en provenance de toute l’Europe génère un besoin de logement et a provoqué des constructions hasardeuses, fragiles et dangereuses. Après pas mal d’accidents, la municipalité impose, à partir de 1288, des portiques, au-dessus de la voie publique, à toute construction nouvelle. Ceci permet d’en inspecter facilement la solidité et d’éviter des effondrements sur les passants. Les avantages climatiques de ce réseau virent en prime. Quelques-uns des plus vieux portiques en bois, datent du XIIIe siècle, subsistent encore, comme la Casa Isolani et le palazzo Grassi.
La cathédrale d’une ville opulente
Ainsi, en sortant du Grand Hotel Majestic già Baglioni, Amélie a juste à traverser la rue, la Via dell’Independanza, pour entrer dans la cathédrale métropolitaine San Pietro, qu’elle voyait depuis les fenêtres de sa suite, ainsi que son campanile. Imposante, écrasante, comme la plupart des édifices religieux de Bologne, elle témoigne de l’oppulence de la cité. Date pour sa plus grande partie du XIIe siècle, le reste du XVIIe. Le cardinal Prospero Alfonsi pape Benoît XIV.
En poursuivant sur la Via dell’Independanza, Amélie arrive très vite sur le vaste ensemble de la Piazza Maggiore dont la première partie forme la Piazza del Nettuno.
Piazza Maggiore, cœur historique du pouvoir
En angle sur sa gauche, elle suit du regard les créneaux d’un palais. Il s’agit du palais du Roi Enzo, où fut emprisonné de 1249, jusqu’à sa mort en 1272, la pauvre Enzio de Sardaigne, fils illégitime de l’empereur Frédéric II, du Saint-Empire romain germanique, capturé par le parti des Guelfes (partisans du pape, opposés au parti des Gibelins, partisans de l’Empereur) lors de la bataille de Fossalta. L’actuelle architecture gothique du palais est due à une restauration menée en 1905 par Alfonso Rubbiani.
L’autre aile de ce palais, devant le Crescentone et face à la basilique San Petronio, fut ensuite celui du Podestat de Bologne. Podestat était le nom des maires dans les villes du nord de l’Italie et du Sud de la France occitane.
L’ensemble est dominé par la Torre del Arengo, dont la cloche faisait jadis office de tocsin.
La Sala Borsa, pavillon de verre et fonte Belle Epoque, au sein d’un palais
Vous passerez forcément devant mais vous pourriez manquer l’entrée d’un bâtiment, juste sur la droite de la place, dotée d’un petit parvis blanc de quelques marches, avant même d’arriver à la statue et fontaine de Neptune. C’est la Salaborsa, littéralement « salle de la bourse », une aile du Palazzo d’Accursio, construite en extension de celui-ci sur son ancien jardin et son ancienne citerne.
L’ensemble actuel, dans le style naissant Liberty ou Belle Epoque, a été réalisé entre 1883 et 1886 comme un pavillon avec une structure en fonte et en verre, aérée et moderniste, permettant les audaces de l’architecture métallique façon Gustave Eiffel, dotée d’une charpente portant un plafond à caissons peints, et une verrière. Le pavillon a accueilli la bourse jusqu’en 1903 où elle cessa, faute d’activité. Entre 1918 et 1920, la municipalité socialiste de Francesco Zanardi y installa un restaurant social à bas prix qui rencontra un grand succès mais fut l’objet d’attaques d’escadrons fascistes, dont celle du 20 septembre 2020 qui fit un mort. En 1922, la Caisse d’Epargne en a obtenu une concession d’utilisation pour 50 ans et elle a confié à l’architecte Francesco Tassoni la réalisation des deux étages – passerelles métalliques qui ceinturent le pavillon. Toutefois, le soir, après les heures de bureau, la place devenait une salle de basket ou de boxe voire un théâtre de marionnettes.
En 1999, la Ville a décidé de « faire d’une pierre deux coups ». Transformer l’ensemble en bibliothèque universitaire high tech dédiée à l’audio-visuel et aux arts du spectacle tout en mettant en valeur les vestiges archéologiques de la cité étrusque puis le centre de la colonie romaine, la future Bolonia, juste sous le site. Un pavage en cristal par zones entière de la cour centrale permet très bien aux passants de voir sous eux les vestiges. Aux visiteurs du chantier, réciproquement, le pavage de cristal permet de voir parfaitement toute la salle et les personnes qui marchent au-dessus de leur tête. Les transparences de la tenue d’Amélie y sont ainsi perceptibles en trois dimensions.
L’ensemble abrite aussi un joli petit café, si vous avez l’envie d’un espresso… Rarement un lieu aura connu autant d’usages différents.
L’anatomie de Neptune
En sortant de la Sala Borsa, toujours sur la Piazza del Nettuno, voilà Amélie derrière une fontaine que surplombe une grande statue de Neptune, qui donne son nom à la place. Notre belle admire la musculature avantageuse et le fessier parfait du dieu des mers quand un élément, qui n’est pas un simple détail, attire son attention. Si l’on dépasse la statue par l’ouest, un effet d’optique fait croire que Neptune a son pénis en violente érection. Il s’agit en fait du pouce du colosse. La légende raconte que frustré qu’on lui ait interdit une sculpture trop érotique, l’artiste se serait vengé en dissimulant cette facétie.
Palazzo d’Accursio : ici fut couronné Charles Quint !
Aprés Nettuno, c’est la piazza Maggiore proprement dite. Amélie est dominée par l’imposant palazzo d’Accursio qui abrite encore la salle du conseil municipal et un musée de l’Art de vivre. Au deuxième étage, se trouve la salle Farnese, dans laquelle l’empereur Charles Quint fut couronné en 1530.
Curieuse, elle s’engage sous le porche du palazzo d’Accursio pour un y trouver un calme patio arboré d’où l’on peut monter vers les salles. Amélie nous montera plus tard le nouveau palais du XXIe siècle, ensembles de verre et d’acier qui accueille maintenant les services communaux en bordure de la ville.
Autour du Crescentone
En suivant la belle, vous voilà de retour sur la Piazza Maggiore dont le centre, légèrement surélevé de quelques marches de, est surnommé le gros croissant, il Crescentone, clin d’œil à une pâtisserie bolognaise. La municipalité y organise beaucoup de manifestations, aussi son pavage est-il souvent en réfection, occasion d’y parfaire des câblages. C’est ce que constate Amélie, comme en témoignent des photographies datant d’années précédentes.
Les palais, monuments historiques de la Piazza de Nettuno et de la Piazza Maggiore ont tour à tour été restaurés. Les échafaudages et le chantier ont été masqués par de gigantesques voiles blancs. Dans certaines villes, ces toiles portent une photographie à l’échelle exacte du monument, comme un trompe-l’œil géant, pour offrir aux visiteurs une vision presque fidèle du site et faire illusion sur leurs photographies. En ce moment, le Palais des Notaires est en réhabilitation. La municipalité de Bologne, plutôt qu’un trompe-l’œil pour préserver la carte postale destinée aux touristes, a préféré en faire un écran géant pour projeter des films et offrir un spectacle gratuit.
San Petronio : La basilique qui voulut dépasser Saint-Pierre de Rome !
Sur la Piazza Maggiore s’élève la haute façade de la Basilique San Petronio, évêque devenu le saint patron de Bologne. La plus grande église gothique en brique du monde. Impressionnante avec sa façade haute de 51 m, sa voûte à 45 m. Dans ses 258.000 m2 elle peut recevoir 28.000 personnes ! Ses promoteurs avaient l’ambition de dépasser Saint-Pierre de Rome mais, malgré l’intervention d’au moins 16 architectes, dont Andrea Palladio, elle ne fut jamais achevée. Ainsi, remarque-t-on que le revêtement en marbre de sa façade n’est pas terminé…
Les « due torre » et les puissants de jadis
Via Rizzoli Amélie marche avec en ligne de mire la plus haute des deux tours de Bologne. Au bout, sur la piazza di Porta Ravegnana, voilà notre belle au pied des Due Torre, du XIIe siècle, en brique rouge. Elles l’intriguent, surtout la Tour Garisenda, la plus massive, qui n’est guère plus verticale de la fameuse Tour de Pise. D’ailleurs, comme cette dernière, elle a servi à des savants pour des expériences sur la gravité. La plus haute, la tour Asinelli, culmine à 97,4m. On l’appelle parfois, à tort, Tour des Anes. En fait, ce nom lui vient de la famille Asinelli, qui n’en fut pas à l’origine mais un temps sa propriétaire et la fit surélever. De propriétaires en propriétaires la tour atteignit presque l’hectomètre. Au moyen âge, en Italie, des familles, souvent de riches bourgeois, faisaient ériger de telles tours, tant comme instruments de défenses, car les querelles pouvaient se régler dans le sang, que pour afficher leur puissance. Par le jeu des alliances ou cessions, d’autres familles les surélevaient mais, finalement, des familles rivales, prenant le pouvoir sur la ville, les faisaient raser. C’est ainsi que seul en demeure un petit nombre, sauf dans certaines cités comme San Gimignano en Toscane (où Amélie vous emmènera prochainement).
Si, après avoir acquis un billet à quelques euros, l’on a le courage de gravir les 500 marches de la tour Asinelli (ou bien d’entretenir le galbe de jolies jambes) depuis son sommet, on domine tout le cœur de Bologne. On observe l’harmonie des toits de tuiles anciennes, rosies par le temps, dont n’émergent que les clochers et plus encore les dômes à la patine verte des coupoles de cuivre.
Sur la Piazza della Mercanzia, la chambre de commerce, c’est logique, toute de brique rouge, avec son parvis couvert, comme un nartex, en arcades gothiques. Cela contraste avec les chambres de commerce de style néoclassique second empire que l’on rencontre dans beaucoup de villes, en particulier en France.
L’émouvant ensemble roman de Santo Stefano
Suivons la robe blanche d’Amélie qui s’intéresse à la variété des colonnades du Portico Santo Stefano. Nous voilà sur la vivante piazza Santo Stefano, animée et sereine à la fois, aux terrasses où se côtoient étudiants, familles et touristes. Les colonnades forment deux côtés de cette place presque triangulaire, la basilique, en apparence petite, ferme le troisième côté, juste devant nous. Le pavement de la place en galets ménage des cheminements qui partent en étoile de son centre, formant une jolie figure. L’un deux conduit Amélie dans la basilique.
L’émouvante et surprenante basilique Santo Stefano, dont on aperçoit, depuis la place, la façade de trois modestes églises, est en fait un gigantesque ensemble de sept églises romanes accolées les unes aux autres qui ménage une série de découvertes à tiroirs tandis que l’on passe de salle en salle et de cour en cloître. Dans la quiétude de cette fin d’après-midi, inspirée par une douce et chaude lumière, Amélie, seule dans le cloître, s’y attarde, méditative.
Dîner chez Cesarina, à la recherche de la cuisine bolognaise
Toujours cette douce lumière chaude sur les façades ocres et les portiques, en ressortant sur la piazza San Stefano qui décidément charme notre belle. Elle y reviendra tout à l’heure, presque à la nuit tombante, tandis que d’aucuns jouissent d’un peu de fraîcheur, étudiants et amis attablés ou parents promenant poussettes et jeunes enfants.
En effet, elle a choisi de dîner à quelques mètres, chez Cesarina, au 19 de la via San Stefano. La niçoise, bien que n’ayant aucun accent méditerranéen, n’y résiste pas aux fleurs de courgettes frites et se régale d’une cuisine authentiquement bolognaise dont, lui explique-t-on, ne fait pas vraiment partie la célèbre « sauce bolognaise » inventée par l’industrie agro-alimentaire. Ne soyez pas déçus, on y trouve toutes sortes de ragouts (ici on dit « Ragù » et cela se prononce comme en français) accommodés de pâtes qui, de prime abord pourraient être qualifiés de « bolognaises ».
La plus vieille université d’Europe
Au lendemain matin, mettant à profit une relative fraîcheur, ou plutôt le fait que la canicule de frappe pas encore, Amélie veut poursuivre sa visite des monuments de l’université de Bologne. La plus ancienne université d’Europe, fondée en 1088, où vinrent d’Italie Dante Alighieri et Francesco Petrarca et à leur suite Thomas Becket, Erasmus de Rotterdam, Torquato Tasso, Carlo Goldoni, Pico della Mirandola et Nicolaus Copernicus. Bologne reste aujourd’hui encore un haut lieu universitaire. Un habitant sur quatre à Bologne est étudiant, d’où l’animation permanente des terrasses de café.
Le lieu qui symbolise le mieux le rayonnement de l’université de Bologne est un édifice de style Renaissance, du XVIe siècle, l’Archiginnasio, juste derrière la basilique San Petronio. Ce fut l’un des premiers théâtres anatomiques, où l’on pouvait assister à des dissections, et une bibliothèque fantastique, tant par la richesse historique de ses collections que par la profusion de la décoration de ses portiques et de ses salles.
Dans son périple universitaire, Amélie suivra aussi les colonnades de la via Zamboni, jusqu’au Palazzo Poggi, voulu au XVe siècle par le cardinal Giovanni Poggi. Ce palais, une cour carrée à colonnades et plusieurs étages donnant sur celle-ci, est devenu en 1711 le siège de l’Institut des sciences. C’est aujourd’hui un musée scientifique. Le poète et prix Nobel de littérature, Giosuè Carducci, y donna des cours de langue et littérature italienne pendant quarante ans. Une salle lui est dédiée au rez-de-chaussée.
Au retour, elle traversera la Piazza Giuseppe Verdi, avec d’un côté ses arcades et de l’autre, la Basilique San Giacomo Maggiore, église à plan basilical. C’est l’un des lieux qui fourmillent d’étudiants. Elle prend le temps de visiter la basilique.
Shopping au cœur de Bologne
Bologne, ville riche et vivante, ne manque pas de magasins et boutiques de toutes sortes. Amélie s’est attardée dans les ruelles pavées, uniquement piétonnières, que seuls des passages voûtés sous les immeubles séparent de la Piazza Maggiore. Elles portent des noms de métiers, comme Pescherie vechie, Clavature, Drapperie. Outre les nombreuses terrasses de cafés, on y trouve notamment des commerces alimentaires anciens et traditionnels, le Mercato Mezzo, marché alimentaire couvert sur la via Clavature. Dans un autre quartier, elle traverse la Galleria Cavour et jette un coup d’œil aux boutiques de luxe. Mais c’est finalement dans la rue de son hôtel, le Grand Hotel Majestic già Baglioni, la Via dell’Independenza qu’elle passera le plus de temps à faire du shopping et retrouver ces styles d’Italie du Nord qu’elle affectionne.
Sur la Piazza Liber Paradisus, le Palazzo Bonaccorso, nouveau palais communal
Sur le boulevard périphérique Aristotile Fioravanti, à l’angle de la rue Alessandro Tiarini, se dresse, sur la Piazza Liber Paradisus, le Palazzo Bonaccorso qui abrite depuis 2008 le siège principal de l’administration communale. C’est un hommage au maire Bonaccorso da Soresina qui, en 1256, publia le texte de loi contenu dans le Liber Paradisus, faisant de Bologne la première ville au monde qui proclama l’abolition de l’esclavage et la libération des serfs, avec une liste des 5855 esclaves affranchis.
L’architecte Mario Cucinella a imaginé une nouvelle version, en verre et acier, des portiques bolognais. Amélie s’y arrête un instant avant de quitter la capitale de l’Emilie-Romagne.
Chère Amélie,
J’ai quitté Marseille avec un mistral coquin pour vous retrouver à Bologne.
Ici ce n’est pas le mistral mais votre superbe robe blanche transparente avec vos sages sous vêtements blancs opaques qui sont très coquins.
Une belle découverte de Bologne, j’aime vous suivre sous les arcades en appréciant le contrejour, je suis en admiration sur les places Nettuno et Maggiore en votre charmante compagnie, vous me servez de guide dans son cœur historique.
J’adore le terme de « LA SEXY FRENCH LADY », il vous va à merveille et vous le méritez bien.
C’est une autre Amélie que je découvre aussi au Grand hôtel Majestic, vous entrez dans la légende des stars de cet hôtel, vous êtes la Princesse Amélie Dans cet hôtel, vous nous prouvez aussi que vous êtes bien « The sexy french lady », par les portraits réalisés dans votre suite, en nous dévoilant à nouveau vos superbes longues jambes dignes des plus grandes stars.
Très belle pose pour le photographe lorsque vous êtes accolée à cette colonne avec votre robe rose et vos sandales bleues.
Il me reste de nombreux chapitres à découvrir et je suis sûr que vous aller continuer à nous émerveiller dans d’autres lieux d’exceptions, Amélie vous êtes EXEPTIONNELLE.
Au plaisir de vous retrouver le mois prochain.
Pascal
Cher Pascal,
il m’est agréable de savoir que vous avez apprécié cette visite de Bologne en me suivant, y compris les passages en contrejour qui révèlent la transparence de ma robe blanche. Vous me donneriez l’envie de faire exprès de m’arrêter à la limite de ces contrejours. En effet, il y a toujours quelque chose à admirer !
Le surnom de « The sexy french lady » m’a été gentiment attribué par un visiteur américain.
Amélie