Un art du dépouillement
Le prestigieux hôtel Principi di Piemonte est une réalisation emblématique du style architectural « Rationaliste ». Ce mouvement se caractérise par un rejet de l’ornementation, une unité entre façades et fonctions internes du bâtiment (« L’extérieur est le résultat d’un intérieur », explique Le Corbusier dans Vers une architecture en 1922), des formes simplifiées grâce aux techniques nouvelles, et une acceptation de la standardisation.
Un modernisme encouragé par le Duce
En Italie, ce mouvement, le MIAR (Movimento italiano per l’architettura razionale) a coïncidé avec la période fasciste et on l’y associe d’un point de vue historique. En fait, le style Rationaliste est l’une des variantes du Mouvement moderniste, international, au même titre que le Bahaus de Walter Gropius et Ludwig Mies van der Rohe, avec lequel il partage le rejet de l’ornementation et le primat de la fonctionnalité inspirée de l’architecture industrielle. Benito Mussolini, contrairement à Adolphe Hitler et à Joseph Staline, qui ont imposé dans leurs pays respectifs une architecture monumentale néoclassique rétrograde, a laissé s’épanouir en Italie ce modernisme et l’a même encouragé, en en faisant une « architecture officielle » par la commande de grands bâtiments publics.
Au cœur du courant Rationaliste
L’hôtel Principi di Piemonte a été conçu par l’architecte Vittorio Bonadé Bottino. Celui-ci n’est pas un néophyte quand il aborde ce projet, il a déjà longuement travaillé pour la famille Agnelli, les propriétaires de FIAT, pour lesquels il a conçu beaucoup de bâtiments industriels, ceux de Lingotto et Mirafiori, ce qui le prédispose au style rationaliste, mais aussi des bureaux et même les tours-hôtel à Sestriere.
Un édifice imposant et sévère
Ce bâtiment, l’un des deux plus hauts du centre-ville, après la Torre Littoria, imposant avec ses hauts pilastres, dans le style des monumentales colonnades de Turin, à la façade austère évoque l’Italie mussolinienne. Il a vu le jour en 1934, pour une inauguration de l’hôtel en 1936. Il fut aussitôt le plus prestigieux de la capitale piémontaise.
To enlarge the photographs from the gallery below, click or touch on an image and navigate with the side arrows.
Il apparaît comme un sévère bloc monolithique avec, sur les trois premiers étages, une forte base de travertin et au-dessus, une façade principale sobrement recouverte d’une stricte lithocérame. Les façades latérales, pures, uniquement fonctionnelles, ne dérogent pas à cette sobriété.
Une restauration respectueuse du style
À l’occasion des XXèmes Jeux olympiques d’hiver, la structure a été restaurée et augmentée de deux tourelles de verre et de métal, placées sur chaque angle de la façade principale pour accueillir une nouvelle installation d’ascenseurs et escaliers de secours.
La création d’un patio sous verrière
Une verrière au toit ouvrant surmonte maintenant les douze niveaux, dont deux sont souterrains, et forme ainsi un patio avec sur trois côtés les coursives intérieures des étages à rambardes de verre et de bois. Une gigantesque carte de l’Europe et de l’Afrique, en camaïeu vert, sur toute la hauteur des douze niveaux, décore le quatrième côté.
Une décoration intérieure Art déco minimaliste
L’architecture d’intérieur, la décoration et le mobilier ont été conçus par l’architecte Giovanni Chevalley dans un style Art déco très sobre, à l’exception du grand salon, certes aux lignes pures mais décoré de mosaïques d’or précieux et lustres de Murano d’une rare élégance.
Une restauration fidèle dans un Art déco japonisant
L’esprit de la décoration d’origine a été conservé, avec, dans toutes les parties communes, les plafonniers Art déco. Le mobilier reste dans cette ligne, toutefois rénové dans une opulence à l’italienne, version années 80.
Le concept du Bar américain conçu par Giovanni Chevalley a été conservé, avec l’esprit japonisant des parois.
To enlarge the photographs from the gallery below, click or touch on an image and navigate with the side arrows.
Le restaurant où officie le chef Michele Griglio, est en harmonie avec l’ensemble, dans une dominante bois, géométrie et reflets. Amélie a trouvé commode d’y dîner le soir de son arrivée car elle n’avait pas envie de ressortir. Le lendemain, elle a choisi le prestigieux restaurant au cadre historique « Il Cambio ».
Les trésors dans les cavernes du sous-sol
L’un des étages souterrains de l’hôtel abrite un centre de fitness et un spa, doté notamment d’une piscine à jets et bains bouillonnants, d’un hammam, d’un sauna et de salles de massage.
Amélie n’a pas manqué d’en profiter. L’autre étage est l’immense garage.
To enlarge the photographs from the gallery below, click or touch on an image and navigate with the side arrows.
La suite d’Amélie, avec vue sur les Alpes et la Porta Nuova
Amélie apprécie la pureté du style néo-Art déco de sa suite et de son mobilier.
De ses fenêtres, elle peut assister au coucher de soleil sur les sommets des Alpes piémontaises, tandis que s’alluments les mille feux de la grande gare turinoise, la Porta Nuova.
To enlarge the photographs from the gallery below, click or touch on an image and navigate with the side arrows.
Une insertion dans le plan urbain voulue dès l’origine
La seconde partie de la Via Roma de Turin correspond au plan d’urbanisme du modernisme monumental de la période fasciste. Principi di Piemonte est à la base de cette seconde partie en complète cohérence avec le schéma global.
Totalement intégré dans l’urbanisme de l’hypercentre de Turin, sur la via Piero Gobetti, perpendiculaire à Via Roma, ce qui le place en léger retrait d’une cinquantaine de mètres de l’axe royal, pour sa façade avant, et de la via Lagrange, pour sa façade arrière, Principi di Piemonte est au cœur de la ville et à peine quelques pas de la grande gare Station Porta Nuova.
Au cœur de la ville
C’est la situation parfaite pour l’amatrice de shopping, de thermes (elle a pleinement profité des Thermes de Turin sous le soleil) et d’architecture qu’est notre sexy french lady.
Par exemple, juste derrière l’hôtel, sur la Via Lagrange, opère depuis 1872 le Pastificio Defilippis. Amélie y déguste des « agnoloti di carne » au jus de rôti, accompagnés d’un Nebbiolo Pio Cesare, puis une des meilleures crème brûlées vanille qu’elle ait goûtées depuis longtemps.
La belle Amélie, dans un maillot très dolce vita.
Elle seule pouvait apporter une note de douceur dans cet environnement totalitaire !
Merci Tristan,
en effet, la douceur féminine apaise bien des choses et, je l’espère pour ma part, pas seulement dans un environnement totalitaire.
Amélie
Bonsoir,
Merci pour ce carnet de voyage.
J’ai beaucoup apprécié la partie sur l’hôtel Principi di Piemonte qui mélange les courants rationnaliste et art déco avec goût et réussite. Idem pour cet éclairage de façade et sous la casquette qui atténue le caractère austère de l’architecture en lui apportant une touche chaleureuse.
Cher Jean-Luc,
votre analyse graphique est toujours intéressante. Figurez-vous que pour réaliser les images de la façade, nous avons obtenu de la direction l’allumage des projecteurs rouge-orangés qui n’a lieu qu’exceptionnellement. En produisant un ciel plus lumineux, ceci accentue aussi le contraste sous la casquette.
IPH
Merci pour ces informations complémentaires.
Illumination de la façade : le moins qu’on puisse dire est que vous êtes chanceux…
Merci pour votre travail.
Ma très Chère Amélie
Mais quel bonheur de Vous apercevoir devant l’Hôtel Principi di Piemonte, toute de blanc vêtue, avec Vos deux bras levés comme si Vous attendiez que j’approche de Vous pour me serrer dans Vos bras ! Vous avez sûrement remarqué que j’ai tout de suite accéléré le pas dès que je Vous ai vue depuis le bout de la rue. Un beau contraste avec la façade éclairée en rouge.
Je Vous avais proposé mon bras afin que Vous m’accompagniez dans ce palace. Je n’étais pas peu fier d’être le chevalier servant de « The sexy french lady ». J’ai beaucoup apprécié Votre petit arrêt en haut de l’escalier pour m’expliquer l’histoire de cet hôtel. Je Vous avoue que je n’ai pas écouté tout Votre récit car j’étais complètement subjugué par Votre charme, votre classe et votre sensualité dans cette superbe tenue et que je ne cessais de regarder ou plutôt d’admirer Vos longues jambes et ces fines bottines en daim clair qui Vous vont si bien. Je suis ravi que Vous les portiez pour me faire découvrir le lieu. Vous connaissez mes goûts pour Vos chaussures, ces bottines font parties de mes préférées.
Mes yeux ne savaient plus trop où ils devaient regarder lorsque je Vous suivais sur la coursive. Puis Vous m’avez envouté lorsque nous avons pénétré dans Votre suite. J’avais devant moi la Princesse Amélie. Vous Vous êtes assise dans Votre fauteuil et Vous jouiez avec Vos longues jambes, les plus belles jambes du monde au galbe parfait, aux proportions idéales, à les croiser et décroiser et en même temps Vous suiviez mon regard caressant, fasciné. Vous avez aimé ce jeu car Vous m’avez souri. Vous m’avez ensuite emmené au restaurant, et là, ma respiration s’est arrêtée lorsque Vous avez croisé Vos jambes, me dévoilant Vos cuisses. Vous m’avez d’ailleurs fait remarquer que je n’avais pas mangé grand-chose, je m’étais un peu évadé au dessus de mon petit nuage.
C’est dans le patio que j’ai retrouvé mes esprits, mais pas pour très longtemps, Votre sourire et Votre regard sur moi m’ont fait rougir. Je sais que ce n’était pas dans Votre intention, et pour Vous faire pardonner, Vous m’avez invité dans le salon du bar américain. Il me fallait bien un petit remontant pour que je revienne à moi.
Je Vous connaissais un peu espiègle… mais c’est au spa avec Votre maillot de bain deux pièces noir – il semble avoir été dessiné sur mesure à même votre corps – que Vous m’avez le plus aguiché, j’ai failli tomber à l’eau tout habillé, et me perdre dans les jets ruisselant sur votre poitrine et votre ventre, lorsque Votre regard de chatte s’est posé sur moi à Votre entrée dans le jacuzzi.
Amélie, je ne suis pas prêt d’oublier mon passage à Turin.
Votre fidèle admirateur
Pascal
Mon très cher Pascal,
merci pour ce commentaire qui me fait revisiter en votre compagnie ce monument d’architecture. Merci aussi pour la gentillesse vos appréciations. j’ai de nouveau l’agréable impression d’être enveloppée et sculptée par votre fameux regard caressant. J’aime retrouver votre attention et votre fantaisie.
En effet, je connais vos goûts et je savais que cette tenue vous séduirait. Je suis heureuse que ce soit effectivement le cas.
L’une de mes tenues au Principi di Piemonte fait le lien avec un autre reportage, il s’agit de la robe noire, courte, décolletée, que j’avais revêtue pour dîner au restaurant étoilé Il Cambio.
Au plaisir de vous retrouver.
Amélie
Ma très Chère Amélie,
Je Vous remercie de me proposer le lien vers Votre robe noire très courte au décolleté profond, sans parler de Votre collant chair et de Vos escarpins noirs à talons hauts.
Vous comprendrez que je ne puisse pas Vous rejoindre rapidement à ce restaurant étoilé, il me faut plusieurs jours pour me remettre de mes fortes émotions que Vous avez provoquées en moi Amélie pendant ce séjour à Turin. Etre Votre chevalier servant en Vous proposant mon bras, puis me retrouver face à Vous Amélie dans Votre suite, mon regard directement posé sur les plus belles jambes du monde, celles de « The sexy french lady », comme vous surnomment des admirateurs outre-Atlantique, ont été des instants très intenses en bonheur et en émotions. Il me faut du temps pour redescendre de mon petit nuage.
Cet article fait partie du Top 5 de mes préférences tout confondu. J’ose Vous dire que grâce à Vous Amélie, mon regard à beaucoup changé, je distingue des détails que je n’aurais pas vus au début de Votre découverte. Nous avons appris à nous connaitre au fur et à mesure de mes commentaires et de Vos réponses.
Laissez-moi quelques jours et c’est promis, je serai là au restaurant Il Cambio pour être à Votre table.
Prévoyez une petite cuillère de rechange car il y a de fortes chances que Vous deviez me ramassez complètement décomposé à Vos pieds de Déesse.
Votre fidèle admirateur
Pascal