Dans l’écrin de ses jardins, la villa La Pergola domine la Baie d’Alassio. C’est aujourd’hui pour sa table étoilée, le restaurant Nove et son jeune chef Giorgio Pignagnoli, qu’Amélie emprunte l’étroite route en lacets qui serpente pour s’élever dans les collines.
Une villa de la période des hivernants anglais
La Pergola est une double villa de la période des hivernants britanniques, au XIXe siècle. Ses transformations ont commencé en 1870, lorsque les contes de La Lengueglia la cédèrent au Général écossais, Montagu Mc Murdo, qui avec son épouse, Lady Susan Sarah Napier, décida d’en faire une propriété agricole et leur résidence d’hiver, deux villas dans le style colonial anglais.
La naissance d’un jardin extraordinaire
A la mort du général, en 1894 La Pergola passa à la famille de Sir Walter Hamilton Dalrymple, qui développa l’aménagement, avec les fontaines et les pergolas habillant les escaliers, et la variété botanique du jardin. Sa renommée rivalise avec celui de Sir Thomas Hanbury à La Mortola, au point que l’un des fils de celui-ci, Daniel Hanbury, l’acquière en 1922 et enrichisse encore les collections végétales.
Des invités remarquables et les fêtes pendant les Années folles
Les Hanbury ont des amis prestigieux qui, pendant les Années folles, séjournent à La Pergola : parmi leurs invités, Alfred Hitchcock, qui aurait sûrement imaginé un suspense autour d’Amélie, Maxime Gorki, Edward Elgar, Alice Nikita, la sulfureuse danseuse des Ballets Russes, et… Ernest Hemingway. Une fois de plus, Amélie est sur les traces de l’aventurier prix Nobel de littérature à la barbe fleurie et grand amateur de femmes et de whisky.
Dans la Villa della Pergola et son parc, chaque année une fête pour la floraison de la glycine, les Hanbury organisaient la « Wisteria Party ». Les Anglaises, les Anglais et leurs invités s’autorisaient dans la chaleur d’ Alassio, au son du jazz et du charleston, des audaces typiques des années folles.
La famille Ricci sauve la propriété de la destruction par des spéculateurs
Sous séquestre, à l’abandon pendant l’occupation allemande entre 1943 et 1945, le parc, ravagé par les animaux sauvages, et les deux villas, se dégradent. A la libération, Ruth Hanbury entreprend quelques restaurations. A sa mort, en 1982, la propriété passe de mains en mains. C’est pour la sauver de promoteurs qui prévoient de la détruire pour un projet spéculatif qu’un groupe d’amis, emmenés par Sylvia et Antonio Ricci l’achète et la possède encore.
Aujourd’hui, sur 22 000 m2, restauré sous la direction de l’architecte paysagiste Paolo Pejrone, le parc compte plus de 5000 espèces dont des collections uniques au monde d’agapanthes et de glycines. Il a été élu, en 2022, plus beau parc botanique d’Italie.
Un relais et châteaux depuis 2020
Relais & Châteaux depuis 2020, la Pergola reste propriété de la famille Ricci (Francesca Ricci est d’ailleurs directrice de la restauration). Nadia Finelli est directrice générale de l’ensemble et hôtesse au titre des Relais & Châteaux (qui occupait auparavant les mêmes fonctions au Relai San Maurizio dans le Piémont).
Le restaurant étoilé d’Alassio
La fermeture, en 2018, de l’historique restaurant Palma, dans le centre-ville, avait laissé Alassio sans table étoilée Michelin jusqu’en 2020, où le chef Giorgio Servetto l’avait obtenue pour le Nove. Depuis, Giorgio Servetto, poursuivant sa passion des produits locaux, a ouvert un restaurant à Andorra, le Vignamare, en plein milieu des vignes de la Cascina Praié et d’un ensemble horticole qu’il a cofondé.
Un Giorgio succède à l’autre avec l’arrivée du jeune chef Giorgio Pignagnoli. Ce milanais s’est formé chez l’un de ses aînés dans la capitale lombarde, Claudio Sadler, puis, toujours à Milan, au Lume, chez le chef ligure Luigi Taglienti et à Paris, au Pavillon Ledoyen du maestro français triplement étoilé, Yannick Alléno.
C’est, appelé par Claudio Sadler, pour être le chef exécutif du restaurant Gusto, au Baglioni Resort de San Teodoro, en Sardaigne, qu’il a gagné sa première étoile Michelin.
Des plats traditionnels ligures subtilement revisités
Giorgio Pignagnoli, dont l’un des maîtres a été Lugi Taglienti, natif de Savone, s’est aussitôt approprié la cuisine ligure pour la revisiter avec originalité et subtilité.
Il lui emprunte notamment les « corzetti », ces pâtes ligures typiques, embossées comme des pièces de monnaie. Il s’amuse aussi avec la « cima » (poitrine de veau farcie) alla genovese, avec le « tuccu » fameux ragoût ligure, avec la stroscia, ce biscuit ligure à l’huile d’olive…
Bien entendu, comme tous les chefs étoilés, il met en valeur les produits locaux et leurs producteurs.
Amélie a choisi l’assortiment mets / vins. Les choix du sommelier mettent délicatement en valeur la cuisine du chef.
Retrouvez Amélie à Alassio :
Alassio – Il Lamberti : La Ligurie subtile
Alassio – La Prua : La mer ligure en cuisine originale
Ma très chère Amélie.
J’avais comme un pressentiment ce matin en me levant. Et bien je viens de réaliser que ce pressentiment était bon, non, très bon !
Quelle belle surprise du weekend de Vous découvrir, Amélie, dans cette superbe demeure de La Pergola.
J’avais déjà vu les jardins sur internet mais avec Vous Amélie comme guide, ces jardins deviennent bien plus qu’extraordinaires.
Alassio est un peu Votre petit paradis sur la côte ligurienne, assez proche de chez Vous pour y venir plusieurs fois.
Quels magnifiques portraits de Vous chère Amélie, dans les escaliers de marbre ! Vos talons vertigineux augmentent encore la longueur déjà remarquable de Vos superbes jambes. Merci de nous en suggérer une à découvrir, pour notre plaisir à nous, Vos admirateurs.
Chut ! Il me semblerait qu’il y ait une ou plusieurs photos prises spécialement pour moi car Vous connaissez bien mes goûts.
Quelle classe et quelle prestance dans ces escaliers ! Je veux bien vous offrir mon bras pour Vous aider pour les descendre, chère Amélie.
Quel plaisir de Vous voir à table, déjà mes yeux ne savent plus où regarder. Votre visage d’ange me trouble et Votre superbe décolleté m’aspire. J’en délaisserais presque les plats proposés qui ont pourtant de quoi me mettre l’eau à la bouche.
Je ne me lasse pas de Vous regarder chère Amélie. Quel plaisir !
Votre admirateur Pascal.
Mon très cher Pascal,
votre fidélité est un bonheur, celui de vous retrouver à chaque publication et de suivre votre regard. Il est vrai que je connais vos goûts et je n’ignore pas que certaines tenues et portraits vont vous plaire particulièrement.
J’accepte volontiers votre bras chevaleresque pour descendre cet escalier. Juchée sur ces talons, en effet vertigineux, je ne saurais y parvenir sans aide.
Très affectueusement
Amélie
Accessoire ambivalent, le talon aiguille peut être torture ou instrument de séduction fatale pour la beauté qui le porte. Symbole d’une confiance en soi et d’une féminité assumée. Amélie nous expose une nouvelle théorie de la séduction.
Nous découvrons ici un atout supplémentaire que seule la plus ligurienne des femmes peut nous révéler. Ce n’est plus la norme ou le code social qu’Amélie adopte mais simplement une nouvelle façon d’être qu’elle nous propose, celle d’une femme qui allie le charme de sa tenue à une gestuelle sensuelle.
Admirez comment ce regard se ferme délicatement lors de la photographie ! Appréciez la main précise qui maintient le pli de la robe lors de la descente. Succombez à ce regard concentré pour maintenir l’allure avec élégance !
Ah oui, cette fragrance visuelle a explosé en mille pétales de séduction. Ce n’est plus la femme française par excellence que nous découvrons mais l’exquis érotisme de la chatte qui habite fièrement ce palais.
F.
J’aime votre façon de prolonger, par des mots, mes portraits photographiques, de décoder l’image et d’en amplifier le sens. Vous avez du talent pour lire ma gestuelle, une lecture toute masculine, on pourrait dire féline. Cela pourrait bien être le sens de cet énigmatique (F).
Merci.
Amélie