Fendre les flots, tel est le choix d’Amélie pour atteindre la Sardaigne. Elle a préféré le ferry… Poésie de prendre la mer pour une petite croisière, avantage d’arriver sur l’île avec son confortable véhicule.
Corsica & Sardinia Ferries, le Mega Express One à Porto Torres.
Embarquement dans un ferry Mega Express
Un Mega Express de Corsica & Sardinia Ferries, au départ de Nice, arrivée à Porto Torres, lui paraît une bonne solution. Elle embarquera le soir au port de Nice, pour faire la traversée de nuit et débarquer au petit matin à Porto Torres, au Nord-Ouest de la grande île.
Ce sera le Mega Express Five, un navire rapide, construit au Japon et qui, dans ses premières années faisait la liaison entre les îles Honshù et Kyùshù de l’archipel nippon. Il a connu une deuxième vie, reconditionné en Sicile puis à Gênes, de si belle façon qu’il a reçu la qualification de « navire neuf ».
Les vignettes des galeries, comme celle ci-dessous, ne montrent qu’une partie de l’image. Pour les visualiser, cliquez sur l’une d’elles puis naviguez à l’aide des flèches.
Prendre le large avec Amélie
S’éloignent le port de Nice, le club nautique et son plongeoir, La Réserve, les villas Belle Epoque du cap de Nice comme le fameux Château de l’Anglais, pâtisserie rose sombre sous le soleil couchant, le Mont Boron, puis la rade de Villefranche.
Les côtes du Cap Ferrat, du Cap d’Ail, du Cap Martin et de la Riviera dei Fiori, la Ligurie toute proche, s’estompent dans le soir.
Corsica-Sardinia Ferries, Mega Express One, restaurant Dolce Vita, gril de la mer.
Amélie explore le navire
Lorsqu’elle emprunte un escalier, une soufflerie soulève la robe d’Amélie, comme celle de Marylin Monroe dans Sept ans de réflexion.
Au pont 7, le Dolce Vita, restaurant de bord présente une carte variée et réserve d’agréables surprises en matière de poissons grillés et de crustacés. La carte des vins est tout à fait honorable. Les prix restent raisonnables, au regard des contraintes logistiques particulières d’un paquebot.
La belle jouit de sa cabine
De retour en cabine, en fait une petite suite, Amélie s’installe dans sa terrasse privative, partie salon meublée de table et fauteuils. Elle y observe, par les larges fenêtres-hublots la masse sombre, presque noire, de la Méditerranée, percée ici et là par les lumières d’un autre bateau. La chambre est dotée d’un canapé revêtu de tissus mauve, comme les rideaux, et d’un large lit. Après une douche, c’est là qu’Amélie s’abandonne aux bras de Morphée.
Le Mega Express vogue, stable sur les flots, avec à peine un ronronnement feutré qui berce notre belle.
Aux aurores à Porto Torres
Aux aurores, boissons chaudes et viennoiseries au Sweet Cafè, un peu encombré, mais l’attente laisse le temps à Amélie d’achever de se réveiller.
Lever de soleil cinématographique sur Porto Torres. Amélie déploie ses longues jambes galbées sur le sol Sarde et prend la pose en au-revoir au Mega Express. Dans Porto Torres, una spremuta d’arancia dégustée sur une terrasse face à la mer et la voilà prête à longer la côte jusqu’à Castelsardo.
Retour avec le Mega Express One
Voyage retour depuis le même quai à Porto Torres, départ au petit matin, par le Mega Express One, cette fois. En effet, pour ce retour, Amélie n’a pas envie d’être réveillée aux aurores. Elle préfère donc voyager de jour. Embarquement matinal, pour une arrivée en début d’après-midi à Toulon, malheureusement pas à Nice mais cette rotation est paraît-il à l’étude, en fonction de la demande…
Corsica & Sardinia Ferries, Mega Express One. Amélie dans sa suite.
Un pas de danse sur du Rossini
Le vaisseau, long de 178 mètres, quitte le quai et accélère très progressivement, déployant peu à peu la puissance de deux de ses quatre moteurs sur les hélices. Leur sillage d’écume gonfle peu à peu. Amélie s’imagine bien la mise à l’eau de ce navire, par les chantiers Orlando à Livourne le 25 mars 2000, baptisé par une des filles de Pascale Lota, le fondateur de la Compagnie, tandis qu’on jouait l’ouverture de La pie voleuse de Gioachino Rossini ! Elle fredonne et esquisse un pas de danse…
Elle admire la proue fendant les flots
Notre belle dispose d’une des deux suites tout à l’avant du Mega Express One (on retrouve les mêmes sur le Mega Express Two), juste sur la proue du navire qu’elle peut admirer, fendant les vagues, depuis ses fenêtres idéalement situées.
Une suite de Luxe pour Amélie
Un confortable canapé, deux fauteuils et une table basse, un tabouret devant une coiffeuse, des placards à revendre, une douche et cabine de toilettes, et un large lit dont elle a bien l’intention de profiter pour se reposer.
Le Mega Express One atteint la haute mer et adopte une vitesse de croisière de croisière de 26 nœuds. Pendant ce temps, Amélie fait le tour du paquebot. Elle grimpe jusqu’au pont 9, pont supérieur, avec sa petite piscine entourée d’un bar dénommé Lido Beach Bar.
Déjeuner au Dolce Gusto
Aujourd’hui, le restaurant Dolce Gusto fait salle comble et des passagers patientent pour être installés. Une demi-heure d’attente est annoncée. Amélie préfère réserver et, en attendant, retourner s’étendre dans sa suite.
A son retour au restaurant, le directeur de la restauration vient en personne prendre la commande d’Amélie. Il lui explique qu’il faut beaucoup de flair pour anticiper la fréquentation du restaurant. En effet, celle-ci n’est pas directement liée au nombre de passagers embarqués. Le restaurant peut être bondé alors que le ferry ne l’est pas, et inversement.
Amélie a envie de gambas à la mangue. Elle les accompagne d’un Vermentino sarde, rappel un peu nostalgique de son séjour sur la grande île.
La sieste, après le déjeuner, quel délice !
A son réveil, elle apprécie la coiffeuse pour démêler sa chevelure et se maquiller très légèrement.
Coiffée d’un chapeau victorien, elle scrute l’horizon
Le Mega Express approche de sa destination. Coiffée d’un chapeau colonial à rubans, époque victorienne, Amélie observe l’horizon où apparaissent d’autres navires, des îles puis des côtes qui se précisent.
Les fidèles admirateurs suivront Amélie par la porte dérobée. You can also meet me in Focus on Amélie.
Joli Voyage!
Amélie semble aimer glisser sur la Grande Bleue…
Je suis sûr qu’Amélie s’est bien sentie dans cette belle suite et qu’elle a pu ressentir avec plaisir les soubresauts de la mer !
Elle a dû également se régaler au restaurant sans en laisser une miette au regard de son éducation !
Cher Cyneas,
merci pour ce fin commentaire de mes sensations lors de cette traversée.
Au plaisir de vous lire.
Amélie
Une robe qui virevolte et un pas de danse sur l’air de la Pie voleuse ont certainement permis à la Belle de voler encore plus le coeur de l’Artiste qui l’accompagne.
Bien vu, Jean-Luc. Merci pour vos appréciations de la mise en scène de notre muse, qu’un admirateur américain a surnommée The sexy french lady.
IPH
Classe ! Ahhh délicieusement coquine ! Amélie dîtes donc…
Bonjour,
votre surnom de messagerie m’amuse beaucoup. J’espère que cet article donne une image valorisante des navires sur lesquels vous travaillez.
Amélie