La bistronomie fleurit à Nice, offrant une gastronomie recherchée à des prix raisonnables. C’est un vrai succès car ces établissements ne désemplissent pas, achalandés de touristes et de Niçois. Rue Grimalidi, c’est un véritable bouquet d’Etablissements bistronomiques.
Le Breton Renaud Geille et son épouse d’origine Vénitienne, Marilène, qui, après le Bistrot du Port à Quiberon, ont créé les Viviers Bretons à Menton et à Nice, ont ouvert trois établissements rue Grimaldi, les Bistrots Bretons : Presque côte à côte, le Séjour Café et le Bistrot Marin et en face, le Bar Marin, écailler (où s’approvisionnent le Séjour et le Bistrot). Voici donc Amélie chez les Bretons et accompagnée d’un Breton pour la Saint-Michel.
Les enfants de Renaud et Marilène Geille gèrent les deux bistronomiques, Marina au Séjour Café, et Robin au Bistrot Marin. Le concept est celui de la maison d’un vieux marin, avec un pan de mur bibliothèque et maquettes de voiliers, un autre aux faïences turquoise ou bleu-canard, surmontées de portraits de vieux loups de mer et de paysages des côtes bretonnes.
Le Bistrot Marin, ambiance tamisée, grands rideaux en voilages, dès que les jours s’allongent, les soirs d’été et pendant toute l’arrière-saison. Robin accueille Amélie.
Dans la cuisine ouverte, au fond de la salle, prenant la suite de Gary Mesguich parti ouvrir le Bistrot Chaud-Vin, la cheffe née à Tunis, Soukaina, a œuvré au Grand Hôtel du Cap-Ferrat et à l’African Queen de Beaulieu. Les fumets de soupe d’étrille, de moules d’Espagne farcies, de sauté de calamars et d’encornets en persillade, de ravioles de gamberoni parviennent aux narines des convives.
L’établissement affiche la plaque des Maîtres restaurateurs, garantie de produits frais et d’une cuisine « maison ». Un label de l’Etat, dont celui-ci ne fait malheureusement aucune promotion.
Huîtres de Cancale, homard bleu, couteaux, arrivent en continu des ports bretons. On ne néglige par non plus la pêche locale et les produits de la Méditerranée.
Robin, passionné par le vin, est allé se former à l’école de Franck Thomas. Il gère une belle carte, constituée presque exclusivement de crus en biodynamie.
En cette chaude soirée de la Saint-Michel, comme un été indien. Amélie, espiègle, avait choisi une longue robe mais heureusement à boutonnage…
Retrouvez avec Amélie la bistronomie à Nice :
Nice – Onice
Nice – Le Millésime
Cet article fait partie d’une série consacrée à Nice
Ma chère Amélie,
Il faisait encore chaud pour la Saint Michel et le choix de Votre robe à boutons était judicieux. Vous avez non seulement ouvert les boutons du haut, votre décolleté nous montrant Votre soutien-gorge blanc mais très largement déboutonné le bas pour nous aguicher avec les plus belles jambes du monde et Vos pieds de Déesse aux ongles des orteils vernis.
Il est bien dommage que je ne sois pas passé sur le trottoir de la rue Grimaldi ce soir-là, je Vous aurais surement complimenté pour Votre sensualité. Je vous aurais même Vous demandé un autographe.
Les gambas snackées puis la poire et gingembre au sésame me font saliver.
A bientôt
Pascal
Mon cher Pascal,
vous avez bien remarqué les avantages esthétiques de cette longue robe, un soir d’été, permettant des ajustements en fonction des jeux. Ce soutien-gorge est en effet destiné à apparaître dans les décolletés.
Merci pour vos compliments.
Il me semble bien vous avoir aperçu rue Grimaldi, précisément à un moment où je m’amusais à poser jambe pliée… mais vous avez été bien trop discret, mon cher Pascal.
Je le confirme, la cuisine de la cheffe Miss Soukaina est appétissante et savoureuse.
Au plaisir de vous retrouver.
Amélie